Le STREET WORKOUT ou l’art d’arracher sans état d’âme un pan supplémentaire du champ lexical de la langue française…. jusqu’à ce que trépas s’ensuive Écoutez et jugez plutôt.
PC : Philippe Carron
AJD : Seulement, à la différence des oies que l’on gave malgré elles, les « fitness freaks » de nos rues et places publiques en redemandent de ces coups de « baston » en guise d’autoflagellation afin de mieux enfiler leurs nouveaux costumes « d’homo sapiens » que l’on peut tondre et retondre à l’envi… et qui assistent, de même que la plupart de leurs congénères francophones, à la grand-messe « anglomaniaque » avec la ferveur et l’enthousiasme des jours de liesse.
PC : Oh ! Tu parles comme un curé à ses ouailles ! Qu’à cela ne tienne, Alain-Joseph ! Après une bonne séance de « running » en guise de « warming-up », te v’là prêt à mordre à pleines dents dans le monde décoiffant du « gainage mental ». Tu sais, ça t’ouvrira sur des horizons langagiers si hauts en couleur que tu en auras le souffle coupé.
AJD : Oh ! Καλλισθενική Αγωγή, callisthénie! Quand tu nous tiens ! Tu sais, Philou, les braves Hellènes - ou même d’autres cultures avant eux - ne songeaient qu’à l’épanouissement d’un corps sain au profit d’un mental désencombré alors que …
PC : … alors que dans toutes ces pratiques qui te ramollissent le ciboulot, on cherche à « matcher » un corps bien fuselé à un mental débridé – un simulacre de liberté en vase clos, en somme !... le tout emballé dans une terminologie si contagieuse qu’elle est train de fabriquer des dindons à la pelle, « les dindons de la force » prêts à faire gober à d’autres « gobe-mouches » que le français est désormais « une lingua non grata » chez elle, un parler juste bon à mordre la poussière de leurs « rings ».
AJD : Alain-Joseph Desmurailles (personnage fictif)
PC : Alain-Joseph, Le STREET WORKOUT, cette gymnastique urbaine que les Grecs appelait « callisthénie », et que les Ricains ont accommodée à leur sauce il y a bien longtemps, déboule depuis quelques années en vieille Europe. Il faut dire que, dans nos provinces « sous-développées, les « followers » assidus - pour ne pas dire acharnés - de toutes les pratiques de « remodelage » ou de « recadrage » de cerveau nées ou réadaptées outre-Atlantique sont ravis de suivre les pas des BAR BROTHERS, leur inventivité et leur créativité étant en train de manger le pissenlit par la racine.
AJD : Seulement, à la différence des oies que l’on gave malgré elles, les « fitness freaks » de nos rues et places publiques en redemandent de ces coups de « baston » en guise d’autoflagellation afin de mieux enfiler leurs nouveaux costumes « d’homo sapiens » que l’on peut tondre et retondre à l’envi… et qui assistent, de même que la plupart de leurs congénères francophones, à la grand-messe « anglomaniaque » avec la ferveur et l’enthousiasme des jours de liesse.
PC : Oh ! Tu parles comme un curé à ses ouailles ! Qu’à cela ne tienne, Alain-Joseph ! Après une bonne séance de « running » en guise de « warming-up », te v’là prêt à mordre à pleines dents dans le monde décoiffant du « gainage mental ». Tu sais, ça t’ouvrira sur des horizons langagiers si hauts en couleur que tu en auras le souffle coupé.
AJD : Oh ! Καλλισθενική Αγωγή, callisthénie! Quand tu nous tiens ! Tu sais, Philou, les braves Hellènes - ou même d’autres cultures avant eux - ne songeaient qu’à l’épanouissement d’un corps sain au profit d’un mental désencombré alors que …
PC : … alors que dans toutes ces pratiques qui te ramollissent le ciboulot, on cherche à « matcher » un corps bien fuselé à un mental débridé – un simulacre de liberté en vase clos, en somme !... le tout emballé dans une terminologie si contagieuse qu’elle est train de fabriquer des dindons à la pelle, « les dindons de la force » prêts à faire gober à d’autres « gobe-mouches » que le français est désormais « une lingua non grata » chez elle, un parler juste bon à mordre la poussière de leurs « rings ».
AJD : Eh oui, l’ami ! En matière de dénomination du produit fini, on atteint des profondeurs d’aplaventrisme primaire jamais égalées. D’autres temps, d’autres mœurs, Philippe ! De plus, les mairies, pour obéir à la loi du marché des plaisirs futiles et inutiles, ont succombé à la STREETOMANIE ambiante ! Des « street workout parks », il y en a partout : ça pousse çà et là comme des champignons après une pluie d’automne…ou plutôt comme de l’ivraie dans un champ de céréales, tu sais, cette graminée appelée anciennement ZIZANIE.
PC : Oui, tu peux y faire ton ou ta « street », dans ton « park à street » préféré, en pratiquant, selon tes capacités ou tes envies, des « push-ups », des « dips », des « squats », des « chin-ups », des « rows », des « sit-ups » ou des « pull-ups », pour certains…. ou alors, pour d’autres, des « air squats », des « jumping jacks », comme à l’armée, ou des « L-sits », sans vouloir nécessairement être dans le « top ten » mondial, tu es d’accord ? Du « fitness outdoor » pour des « jocks de street », pour ainsi dire … ou occasionnellement « indoor ».
AJD : Oh là là ! Des « jocks de street » ? Je ne l’aurais jamais trouvée, cette formule de style ô combien rafraîchissante… Sauf que nos « fitness junkies » préfèrent d’autres figures, celles qui les réduisent en « automates » déshumanisés prêts à rivaliser avec « Hannibal for King ». Tu as vu toi-même, Il y en a trois à Clermont-Ferrand de ces fringants « parcs à muscles et à corps galbés », si tu veux encore parler notre vernaculaire qui n’a plus l’air d’avoir la cote chez les « addicts » de « fun » et de « cool ».
PC : Oui, Ces « spots » aux couleurs « flashy » permettent de mettre en place une vraie « routine workout » et d’avoir, si tu t’accroches un peu, un corps de « super-jock » … et un ego XXL, tu n’es pas de mon avis ? Dis donc, qu’est-ce qu’on doit se la suer « grave » à se taper des « leg raises », des « handstand push-ups » ou des « superman push-ups » pour satisfaire aux invariables facéties ultramarines qui déferlent sur notre continent… pour disparaître ensuite dans la poubelle de l’Histoire et être remplacées sur-le-champ par d’autres « ravaleurs de conscience » … ?
AJD : À propos de « ravalement », tu as certainement déjà remarqué que ces « outdoor parks » charrient un délicieux parfum de soumission gratuite, en plus d’un sabir de derrière les fagots à se faire tordre de rire le vieil Hugo dans sa tombe ! Je dois avouer que j’ai failli me laisser prendre moi-même en assistant, de loin, à une de ces séances d’asservissement gratos… moi qui suis déjà réfractaire à tout conditionnement.
AJD : À propos de « ravalement », tu as certainement déjà remarqué que ces « outdoor parks » charrient un délicieux parfum de soumission gratuite, en plus d’un sabir de derrière les fagots à se faire tordre de rire le vieil Hugo dans sa tombe ! Je dois avouer que j’ai failli me laisser prendre moi-même en assistant, de loin, à une de ces séances d’asservissement gratos… moi qui suis déjà réfractaire à tout conditionnement.
PC : Eh oui ! De plus, à voir tout ce petit monde en mal d’aliénation « performer » dans les positions les plus stupéfiantes, on aurait envie de leur jeter des cacahouètes ou des bananes… tu ne penses pas ?
AJD : Ouais ! Ou alors des oranges ! Dis-moi, tu n’aurais quand même pas envie d’enfiler un « jogging » et un « tee-shirt customisé » et de t’y mettre ?
PC : Non merci, mon vieux. Moi, je suis hélas de la « old school », de ceux qui pratiquent leur « fitness » sur un parcours de santé en forêt … et où l’on ne parle pas encore de FOREST ou WOOD WORKOUT.
AJD : Ah, là ! Ça va venir, crois-moi… et la langue de Molière n’a plus qu’à bien se tenir, car les temps sont un peu chahutés. Tu crois qu’ils savent encore qui est ce Molière ?
PC : Les accros, pardon, les « street junkies » doivent penser qu’il s’agit là de la chienne de leur voisine ou d’une nouvelle marque de vélo, ou de « bike », si tu veux parler branché. Quelle chance pour eux, cependant, car pour faire son tour de « street » - les clowns font bien leurs tours de cirque - ce n’est pas nécessaire d’avoir son CAP, ni d’avoir fait l’ENA ou BAC+8 pour participer aux joutes – le petit-nègre en plus - sans être recalé si l’on rate son coup.
AJD : Moi, je dirais même plus. C’est la meilleure des écoles pour déniaiser une jeunesse complexée – et des moins jeunes aussi -, où elle apprend non seulement à se galber les « biscottos », mais surtout à affiner un illettrisme qui lui sied bien d’ailleurs, l’excellence, pour ainsi dire… et à poser définitivement son cul – pardonne-moi l’expression – sur notre petit-nègre franchouillard qui tire aujourd’hui une de ces « gueules » de gibet de potence. La callisthénie « à l’antique », quand même, ce n’était pas du pipi de chameau, ou bien?!
PC : Ah ! Là, c’est le professeur désabusé et aigri qui parle. ! Écoute-moi bien. Si la femme est, paraît-il, l’avenir de l’homme, le STREET WORKOUT est sans aucun doute – conviens-en - l’avenir de nos places publiques…
AJD : … et l’intox, le « new way of life » qui veut te faire comprendre que si tu ne t’abreuves pas dès le berceau à la nouvelle doctrine hégémonique ambiante, tu es bientôt bon pour te terrer dans un abri pour parler ton « baragouin » et pour t’adonner à toutes « les fioritures » folkloriques qui en découlent. Ça ne te rappelle pas d’autres époques, non ?
PC : Tout de même, Alain-Joseph ! Pouvons-nous encore pinailler et risquer de passer pour des « has-been » ? Regarde les choses comme elles sont. Quel art stupéfiant que ce « street » ! De plus, c’est un sport « free » et « unattended », comme je l’ai entendu dire en me baladant un jour devant le « street » des Cézeaux à Clermont.
AJD : Je te le concède, Philou. Ma grand-mère, pardon, ma « grandma », qui, adorait tout ce qui faisait exotique et kitch - et qui faisait « djeune » même à cent balais - aurait adoré ça, le petit-nègre en moins. Vois plutôt. Tu peux passer, par exemple du « front lever » au « back lever », sans trop de peine, ou au « straddle planche » - tiens, ils ont même laissé un mot de notre patois -, ou alors tu peux divinement faire du « muscle up » à la barre en combinant « push-ups » et « dips ».
PC : Ou alors, sans aller si loin, t’adonner au « tuck », corps regroupé prêt à bondir et à rugir comme un fauve à l’affût.
AJD : Là, Philippe, c’est toi qui donnes un peu dans le lyrisme, non ? Ce qui est tout de même surprenant, en « Callisthénie » moderne, c’est que tu peux passer d’un exercice à l’autre sans même « bredouiller » local, ce qui est évidemment un soulagement pour nos « fans de street » qui doivent désormais se donner un tel mal de chien pour allonger deux mots dans le parler du cru. Mais, comme on dit, on ne peut tout de même pas vouloir le beurre… et l’argent du beurre !
PC : « Definitely » non ! Écoute ceci. Si tu veux être résolument dans le coup du siècle et faire la nique à ton drapeau – le tien est décidément un peu franchouillard, le mien à croix blanche un brin « rococo » -, apprends plutôt la technique du « human flag » : c’est le « must » pour, dit-on, renforcer ses muscles stabilisateurs.
AJD : Assurément. À ce qu’on m’a dit, c’est le « top du top ». Il paraît que le « human flag » est très populaire dans le monde du « crossfit » et de la « muscul’ », au même titre que le « muscle up », d’ailleurs. Mais attention, le « human flag » demande des « biscoteaux » autrement garnis que les nôtres, et là, je crois que ma « granny » aurait été à la peine, non ?
PC : Je pense que tu as raison. Je nous conseillerais plutôt le « freestyle », dont le « barhitting » ou « le barkilling », qui se rapproche plus de notre bonne vieille gymnastique d’antan … et que tu peux pratiquer dans n’importe quelle cage : cage de foot, cage d’escalier, cage d’ascenseur, cage aux folles – « sorry », là, il y a une cage de trop - ou même dans le métro.
AJD : Comme tu dis vrai. C’est également « fun » de pouvoir faire des « dips » entre les sièges du RER… devant une petite mémé aux abois ! Tu vois, rien de tel pour enrichir ton répertoire de « yanquiseries », histoire d’en mettre plein la vue à ta concierge.
PC : À ma concierge ? Va lui dire que tu fais du « street » … elle t’enverrait séance tenante sur les roses en croyant que tu veux lui faire un « strip’ » !
AJD : T’exagères un brin, non ? Mais tout de même, qu’ils sont mignons, ces petits « jumping-jacks » dont je parlais au début, si tu veux brûler tes graisses… ou alors l’adorable « demi-jumping-jack » si tu as des épaules fragiles, non ? Ça te donne l’air d’un beau pantin articulé « hyper speed ». Ou alors t’exercer au « L-sit » – qui n’a rien à voir avec le « hollow body » –, histoire de bien « gainer » tes abdos. Sinon le crunch ! Ah ! Le « crunch » ! Il faudrait que j’en fasse des tonnes pour bien faire ressortir mes « abs » !
PC : « Great » ! Des abdos en béton ! Autrement, tu peux faire du « bodypump », si tu as les os un peu poreux ! « And last, but not least », ce magnifique « burpee ». Ah, le « burpee »! Voilà un « drill » qui « challenge » ta force et ton mental…et là, tu combines « push-ups » et « squats ». Les « coachs » en raffolent, à ce qu’il paraît. Attention, il faut prononcer « kôtche » !!!
AJD : Évidemment ! Mais heureusement, pour nos « street freaks », que la prononciation de tous ces nouveaux « intrants » ingérés à l’insu de leur plein gré n’entre pas en matière pour une éventuelle note finale, sinon ils seraient tous recalés la bouche ouverte. Il n’y a pas à tortiller, ça demande plus de temps pour être un parfait « globisher » que de « manager » le meilleur des « stunts », non, ?
PC : Blague à part, dis, j’avais en tête, là maintenant, ces figures aguichantes, telles les « squats », les « squat jumps » et surtout ces « pistol squats » qui me font penser à des batraciens qui déambulent si gracieusement le long de nos routes certains jours pluvieux de février ou de mars.
AJD : Ah les « squats » ! je vois où tu veux en venir. Moi, je me verrais bien pratiquer, tôt le matin, le « headstand », pour bien débuter la journée ; tu sais, ce bon vieux « poirier » d’antan, de ce vocable banni chez les « streeters », un peu « vintage » à leur goût.
PC : Oui, d’accord, mais réfléchis un peu tout de même, Alain-Joseph. Plus j’y pense… ils doivent avoir raison, ces jeunes - et moins jeunes - au cerveau tout remodelé... Tu sais, l’inféodation au prêt-à-importer, au prêt-à-parler et au prêt-à-penser atlantistes, si tu veux être bien dans la droite ligne de la pensée unique, sans rien dépasser d’une tête, tu dois commencer jeune et suivre tout le « process », sans te poser trop de questions, jusqu’à ce que tu sois un parfait béni-oui-oui.
AJD : Oh oui ! Sans ça, tu rates le message de la doctrine « yankee » et tu retournes à la case départ pour stagner dans le monde des « failures », des « losers ». Tu me vois dans la peau d’un « loser », tu te rends compte de la honte ?!
PC : Toi, un « loser », jamais de la vie, même avec tes lunettes et tes cheveux épars ! Mais parlons vrai, parlons bien. Tu sais, si je m’essaye au « street », je pense que j’atteindrai assez vite la « bad form », comme on dit dans le jargon… et ce n’est déjà pas si mal ! Par contre, pour ce qui est de la « perfect form », je pourrai me rhabiller, mais au moins, les « tricks », je les aurai faits « clean ». C’est comme ça qu’on dit, je crois… et « c’est tout bénéf’ ».
AJD : Tu sais, l’ami, moi, je te dis « cash ». Le « one arm » est assez « smart », mais pour atteindre ce « level » - pardon, ce niveau – il va nous falloir en faire de la « callisthenics », mais, en allant « step by step », nous allons en remontrer aux as du « tout-au-street ».
PC : Oui, une fois qu’elle te tient, la calli… Ah ! J’oubliais ! Si tu veux vraiment repousser tes limites, tu pourrais te mettre au « parkour » - le c devait faire un peu nunuche, le k est plus franchement dans la ligne du parti… et le S, dans les orties. Là, tu as aussi tout un éventail de galipettes au menu : le « freerun », le « speedrun » ou le « chase tag » … Tu vois, le lexique ad hoc pour apprendre à se coucher et à ramper jusqu’à ce que « le gavage » soit consommé.
AJD : Inutile d’en rajouter de ce délectable « listing » qui ravirait Jupiter en personne. On pourrait en faire un nouveau dico, tu sais, pour renouveler celui de l’Académie qui prend l’eau de partout.
PC : Tu parles ! Nous avons là un imbattable programme pédagogique tout public pour briser le carcan de notre misérable condition d’attardés mentaux et pour nous ouvrir à la vraie Vie, tout en ayant, non plus l’oreille de Moscou, mais celle de l’Oncle Sam… De plus, en chevauchant ton « hobby », tu peux t’abreuver « free of charge » à la fontaine de Coca-Cola, du Tube, de la House, du Heavy Metal et du Stars and Stripes… Tout ça est de bon augure, non ? Tu ne te verrais pas en prof. de STREET ?
AJD : Ouille ! j’aurais un drôle de « look » parmi tous ces « health freaks ». Un conseil quand même, Philippe. Il ne s’agit pas d’oublier ton sac de magnésie pour certains exercices ? Magnésie ? Tiens, tiens, un mot de notre patois… et je ne l’ai pas fait exprès ! Ils ont même gardé l’accent aigu; pas très cohérent, tout ça. Tu sais, cette poudre blanchâtre pour avoir un max. de « grip ».
PC : Oui, j’en utilisais plus qu’un gros max. quand je faisais de la gym en salle avec les gars des Amis-gym, dans mon village. Pas très « smart », je sais !
AJD : J’imagine la scène. Tout de même, dans ces salles de gymnastique moyenâgeuses où ça devait sentir le lino moisi et le bon vieux « renfermé », je ne pense pas que ça jacassait déjà le globish, ou je me trompe ?
PC : Eh bien non ! Que du local, mon vieux, que du local…avec de temps en temps une touche d’arpitan*…Tu sais, aujourd’hui on parle bien de manger local : on avait pris de l’avance, quoi !
AJD : Oh ! L’ami ! Trêve de bavardage. Déjà « 6 p.m. ». Que dirais-tu de faire un parcours de santé dans les bois, histoire de humer l’air des sous-bois et d’écouter ce bon vieux merle moqueur qui nous attend là-bas ?
PC : WOW ! Trop COOL ! Je vais mettre le « jogging » que Monique vient de m’offrir et aussi mes bons vieux « sneakers » … et un « T-shirt customisé ». Tu vois, il n’y a pas que les « streeters » qui bafouillent ce désormais incontournable « parley » qui se propage où que tu zieutes.... Je vais initier ma compagne dare-dare.
AJD : Bien dit, Philou ! Je suis partant. À dire vrai, cette longue discussion a été une excellente séance de « warming-up » pour nous mettre en condition, hein ! Et au retour, une bonne « lager » avec des « chips » et des « cornflakes » pour bien terminer la soirée…
PC : « Ok » ! Et nous pourrons après ça jouer les parfaits « couch potatoes » devant un de ces vieux « movies » avec Johnny H. et Eddy M., nos idoles nationales qui, elles, ont toujours su si bien s’aplatir et marcher avec leur temps, bon sang ! Il avait cartonné des mois au « box-office », il y a pas mal de temps. Tu vois, nous allons devenir de parfaits « street addicts », mais sans les « accessories ».
Tous les deux : WOW ! WOW ! et encore WOW !!!
Philippe Carron
Linguiste de formation; ancien professeur de français et de langues, dont l’anglais
*Genre de patois parlé autrefois dans tout l’arc alpin francophone et débordant sur une bonne partie de Rhône-Alpes, appelé aussi – mais faussement - franco-provençal
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